Nos méthodes

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Animation d’une discussion autour de l’amélioration de la société

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Animation d’une enquête dans les centres commerciaux

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Animation d’une enquête dans les lycées et dans les universités

1- Animation d’une discussion autour de l’amélioration de la société

Dans un premier temps, choisissez des lieux pour les investir afin d’organiser une discussion. Voici une liste non exhaustive des lieux susceptibles d’accueillir cette démarche :

  • cafés (citoyens, associatifs, repairs cafés…)
  • lieux associatifs ou culturels
  • recycleries, espaces de coworking, fablabs
  • espaces au sein des universités, écoles…
  • jardins, places publiques

Le fait de mettre en avant qu’il s’agit d’une discussion horizontale qui se base sur des techniques d’éducation populaire et qui permet à chacun de s’exprimer via un tour de table, rassure les participants.
Si on vous demande qui vous êtes, nous vous laissons vous présenter en tant que membre d’Emancipation Collective, un mouvement politique non électoraliste créé en 2019 par des personnes qui viennent du milieu associatif et de l’éducation populaire.

L’idéal est de rassembler entre dix et vingt personnes. Mais dans certains lieux, vous ne serez que quatre ou cinq et cela n’empêche pas d’organiser une discussion intéressante. L’important n’est pas le nombre de personnes mais la qualité de l’échange. Il est possible d’animer une discussion à deux avec un partage des rôles : un animateur et une personne participante qui fait le travail de repolitisation. Même si avec certains publics, il est plus simple pour les mettre à l’aise d’animer la discussion seul.
❖ Commencer à discuter avec des personnes autour du lieu et dans le lieu-même afin de les encourager à vous rejoindre pour discuter autour de l’amélioration de la société.
❖ Commencer la discussion par présenter la démarche d’Emancipation Collective en se basant sur le manifeste. Annoncer l’objectif de la discussion : discuter collectivement autour de l’amélioration de la société. Se charger du compte-rendu de la discussion que vous transmettrez aux participants intéressés. Cela vous permettra de garder leurs coordonnées.
❖ Commencer par un tour de table où chacun se présente librement (simplement par son prénom ou en évoquant d’autres choses) et répond à la question « de quoi avez-vous besoin pour améliorer la société ? ». Laisser minimum une minute à tout le monde pour réfléchir à sa propre réponse.
Chaque personne répond à la question en ne monopolisant pas la parole (ordre d’idées pour l’animateur : 3 minutes). Cette technique permet à tout le monde de s’exprimer car nous partons du principe que tout le monde est capable de s’exprimer sur ses besoins et l’amélioration de la société. L’idéal est de repérer une personne qui n’a pas forcément confiance en elle afin que la première personne qui intervienne ne mette pas les autres mal à l’aise du fait de son aisance à l’oral.
❖ Une fois le tour de table terminé, proposer un vote pour choisir le thème de la suite de la discussion parmi les sujets les plus évoqués dans la première partie.
❖ Poser la question : « comment améliorer collectivement la société en prenant en compte les besoins que vous avez évoqué ? ». Lancer la discussion en donnant la parole à une autre personne peu à l’aise, toujours dans un objectif de favoriser la participation de tout le monde aux échanges.
❖ Ne pas confisquer la parole en tant qu’animateur mais essayer de distiller du politique en amenant les gens à s’interroger sur les normes et règles qui régissent la société, les dynamiques économiques et sociales qui la traversent, et les organisations nationales et internationales qui la structurent.
❖ Conclure la discussion en posant la question : « qu’êtes-vous prêt à faire pour améliorer la société ? ». Si les réponses s’orientent vers des actions individuelles, les amener à proposer des manières d’agir collectives.
❖ Finir la discussion en remerciant tout le monde d’avoir participé et leur proposer d’animer à leur tour dans leur ville des discussions horizontales sur l’amélioration de la société dans des cafés, mais aussi sur d’autres endroits tels que des places publiques ou des jardins.
Pour animer la discussion, ne donner pas de règles car l’effet pervers est que les échanges seront tournés uniquement autour du règlement et non sur l’amélioration de la société.
Néanmoins, nous vous conseillons de vous fixer des règles dans l’animation de la discussion pour veiller à que tout le monde se sente à l’aise, puisse participer et que personne n’accapare la parole. Au bout de 3 minutes de prise de parole, il vaut mieux passer à un autre interlocuteur.
A la fin de cet échange, faire remplir une fiche de contacts qui servira à communiquer sur les futurs événements en local. Nous vous encourageons à laisser une trace écrite avec un compte-rendu de chaque discussion. Il sera transmis ensuite aux participants qui pourront le corriger.

Référent :
Les comptes-rendus des discussions seront centralisés au sein de chaque groupe local et remontés au référent « discussions » dans le but d’en faire une synthèse nationale. Elle sera éventuellement éditée si le groupe le décide ou mise en ligne dans un objectif d’être diffusée à un plus grand nombre.
Le référent « discussions » est Paul du réseau « région parisienne ». Voici ses coordonnées : paulpj.poulain@gmail.com, 06.69.79.07.11

2- Animation d’une enquête dans les centres commerciaux

Nous souhaitons que nos réseaux locaux aient un outil d’éducation populaire plus simple à s’approprier que l’animation de discussions et pour toucher individuellement les personnes réfractaires à participer à nos discussions autour de l’amélioration de la société.

Aller directement au-devant de nouveaux publics permet d’autant plus de quitter l’entre-soi militant.

C’est pourquoi, nous avons pensé à un travail d’enquête dans les centres commerciaux et les supermarchés. L’objectif est de questionner les personnes sur leurs envies d’améliorations de la société et de les confronter à des idées ou à des solutions pour permettre à l’animateur de faire de l’éducation populaire en réagissant aux réponses de l’interlocuteur. Les réponses liées à l’enquête seront centralisées au sein de chaque groupe local et remontées au référent « enquêtes » dans le but d’en faire une synthèse nationale. Elle sera éventuellement éditée si le groupe le décide ou mise en ligne dans un objectif d’être diffusée à un plus grand nombre

Le fait de mettre en avant qu’il s’agit d’une enquête qui permet à chacun de s’exprimer rassure les participants.

Si on vous demande qui vous êtes, nous vous laissons vous présenter en tant que membre d’Emancipation Collective, un mouvement politique non électoraliste créé en 2019 par des personnes qui viennent du milieu associatif et de l’éducation populaire.

Proposer à la personne d’enregistrer la discussion avec le microphone de votre téléphone, ce qui vous permettra de retranscrire l’entretien sinon prendre des notes.

A la fin de chaque échange, garder les coordonnées de l’enquêté pour lui envoyer des informations sur Emancipation Collective et lui transmettre la synthèse de l’enquête nationale ultérieurement.

3- Animation d’une enquête dans les lycées et dans les universités

Nous souhaitions mettre à disposition des jeunes (lycéens, étudiants et jeunes actifs) des outils adaptés.

C’est pourquoi, nous avons pensé à un travail d’enquête dans les lycées, les universités et les associations culturelles et sportives auprès de la jeunesse. L’objectif est de questionner les jeunes sur leurs envies d’améliorations de la société et de les confronter à des idées ou à des solutions pour permettre à l’animateur de faire de l’éducation populaire en réagissant aux réponses de l’interlocuteur. Les réponses liées aux enquêtes seront centralisées au sein de chaque groupe local et remontées au référent « enquêtes jeunesse » dans le but d’en faire une synthèse nationale. Elle sera éventuellement éditée si le groupe le décide ou mise en ligne dans un objectif d’être diffusée à un plus grand nombre

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