Dans Regards, Thomas Porcher nous rappelle que la dette doit toujours être mise en comparaison avec le patrimoine public qu’on détient et qu’elle a été inventée pour promouvoir des réformes libérales et des coupes dans les dépenses sociales (https://www.youtube.com/watch?v=WoiNqKG2ugI&feature=youtu.be).

Dans Hors Sèrie, Frédéric Lordon, interrogé en 2016 par Judith Bernard, montre comment la propagande passionnelle et des années de matraquage répété autour de la dette ont fini par faire rentrer ce « problème » dans la tête de tout un chacun (https://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2016-11-05/Les-affects-de-la-politique-id202).

Tinel et Van de Velde invitent dans le Monde Diplomatique à sortir du discours catastrophiste sur la dette publique et rappellent que « l’Etat est une entité économique et financière différente des autres. Il ne meurt pas, il ne fait pas faillite. » (https://www.monde-diplomatique.fr/2008/07/TINEL/16109).

Pour Chris Chavagneux, ce n’est pas la dette publique française qui devrait nous inquiéter le plus mais la montée rapide de l’endettement des entreprises privées françaises, dont une partie des fonds empruntés est utilisée pour de la spéculation financière (https://www.alternatives-economiques.fr/dette-publique-de-panique/00086763).

Une étude réalisée par Audit citoyen montre que 59 % de la dette publique provient de cadeaux fiscaux et de taux d’intérêt excessifs (https://reporterre.net/La-dette-de-la-France-resulte-des-cadeaux-fiscaux-fait-aux-riches-revele-une).

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